LES BACTÉRIES « MADE IN SAN MARINO » POURSUIVENT LEUR REUSSITE AU CONGO

La petite République de Saint-Marin et la grande République du Congo sont extrêmement éloignées géographiquement, comme en termes de culture et de ressources naturelles. 

Cependant un fil conducteur d’innovation technologique et de soins à l’environnement les relie. Ce lien a été tissé par la société Saint-Marinaise Biotecnologie per l’Ecologia e l’Agricoltura (en sigle B.E.A.).

L’entreprise opère depuis 1996 dans le domaine des biotechnologies appliquées à l’agriculture et à l’environnement. Aujourd’hui, elle dispose d’une grande expérience de par ses contributions dans des réalisations antérieures, et grâce à l’action de ses partenaires et collaborateurs.

Au Congo, elle collabore depuis de nombreuses années avec l’entreprise locale Green Services, dirigée par le Dr Marcello della Corte, dans des projets de haute technologie à empreinte écologique. Ce travail de bioremédiation est devenu célèbre, la valorisation des terres polluées par les boues d’hydrocarbures produites par les raffineries à travers un concentré entièrement biologique de cultures bactériennes sélectionnées et savamment « élevées » grâce à l’expérience trentenaire du professeur Luigi De Ales, fondateur de BEA Sarl à Saint-Marin il y a plus de vingt ans. Un produit Made in San Marino dont le “Titan” doit être fier.

Depuis 2015, Green Services traite l’ensemble des boues d’hydrocarbures produites par la raffinerie CORAF (Congolaise de Raffinage) à Pointe Noire où une valorisation a été réalisée sur une superficie de 5000 mètres carrés. Sur ce site la société opère en partenariat avec le Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, confirmant l’intérêt du gouvernement congolais pour le projet.

En 2018, a été créé le Biocentre Marino Raimondi. Il y est effectué le traitement des sols pollués provenant de l’extraction et du raffinage du pétrole. Les boues polluées y sont transformées amendants/agents correcteurs organiques, évitant l’utilisation de décharges ou d’élimination par incinération.

Le biocentre aujourd’hui.
La formation de phytoplancton avec une forte présence de têtards est importante. Les batraciens ne survivent qu’où les eaux ne sont pas polluées.

Plus récemment, en septembre 2020, la bactérie « San Marino » du BEA a été mise au centre d’un projet financé par la société ENI Congo. Il s’agit de l’achat de deux machines de compostage qui recyclent les déchets organiques des cantines des sites pétroliers. Grâce aux micro-organismes, le compost est produit en un temps record et est d’excellente qualité.

Jusqu’à récemment, ces déchets étaient envoyés en décharge alors qu’aujourd’hui ils produisent du compost qui est utilisé par les horticulteurs de la région.

Employés de Green Services au travail dans l’usine de compost

Le Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, Aimé Parfait Martin Coussoud-Mavoungou lors d’une visite du projet, s’est félicité pour l’activité démarrée avec la direction d’ENI Congo et Green Services. L’événement a été largement couvert par ENI ainsi que la presse et la télévision locale qui a diffusé les informations sur ses propres chaînes.

Les activités de Green Services et de BEA au Congo ont conduit au fil des années la République de Saint-Marin à être bien connue aux plus hauts niveaux politiques congolais.

En novembre 2017, le ministre Coussoud-Mavoungou s’est rendu à Saint-Marin accompagné de la Direction générale de Green Services verts et, suite aux nombreuses activités promues par l’entreprise congolaise, les deux pays ont signé de nouveaux accords diplomatiques le 28 septembre 2018 au Palais des Nations Unies.

Ces accords attendent d’être finalisés avec l’ouverture d’un consulat honoraire en République du Congo.

Le projet Green Services et Eni vu par la presse locale

Texte italien d’origine
Traduction : Consulat

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *